🚧 Les travaux de la station d’épuration de l’EPSM entament leur première phase, avec la mise en service du premier étage prévue pour début avril. La livraison est prévue pour septembre 2024.
La démolition de l’ancienne installation suivra par la suite. 🏗️
L’objectif principal est d’améliorer la qualité du milieu récepteur par rapport à la situation actuelle, en renforçant l’épuration des effluents au sein de la future unité de traitement.
🌱 L’établissement a opté pour la méthode de la phytoépuration, un procédé naturel de filtration et de dépollution des eaux usées utilisant les plantes. Cette approche est à la fois écologique et esthétique, respectant ainsi le cadre naturel environnant. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article sur : https://achat-logistique.info/innovation/une-station-depuration-pas-comme-les-autres-a-lepsm-daumezon/
🚀 C’est sous l’impulsion de France Relance que l’EPSM du Loiret Georges Daumézon a pu bénéficier de financements de l’Union Européenne, permettant d’améliorer le fonctionnement des services au quotidien :
👉 Acquisition de 10 vélos électriques permettant notamment les visites à domicile, accompagnés de l’acquisition d’équipements de protection individuelle. 🚲
👉 Acquisition d’un véhicule 7 places pour le Service d’Accueil Familial Thérapeutique pour Adolescents permettant de faciliter les déplacements sur le territoire. 🚍
👉 Mise en place d’une autolaveuse tractée qui apporte des avantages non négligeables tels que des économies sur le long terme, un niveau d’hygiène élevé, un délai de nettoyage réduit et des conditions d’entretien sécurisées.
👉 Remplacement de plusieurs armoires à pharmacie présentes dans les unités de soins permettant une meilleure gestion des médicaments.💊
👉 Acquisition de mobilier de bureau au Centre Médico Psychologique de Bourgogne (bureau équipé d’un caisson fermé).
🎯 Ces initiatives illustrent notre engagement à moderniser nos infrastructures et à garantir des services de qualité aux agents et aux personnes suivis par l’établissement avec le soutien de l’état.
C’est avec joie que nous avons accueilli, le 5 février dernier, l’équipe du journal Le Papotin, venue rencontrer le célèbre André Robillard, résident de l’EPSM du Loiret Georges Daumézon.
Nous avons eu la chance d’échanger avec eux et de leur faire découvrir l’espace culturel récemment inauguré, abritant un espace dédié aux œuvres d’André Robillard. Un moment privilégié qui a permis de partager notre passion pour l’art et de mettre en lumière le talent unique de cet artiste renommé. Merci au Papotin pour cette rencontre enrichissante ! https://www.papotin.site/
C’est un lieu de rencontre où le patient est considéré comme une personne dissociée de sa pathologie, lieu où le « cœur à cœur » résonne d’une manière particulière.
Afin d’exercer ce service d’aumônier, il est indispensable que, d’une part, la relation avec l’hôpital soit la plus sereine possible dans le respect du cadre institutionnel, et d’autre part, de prendre le recul nécessaire pour se décentrer par rapport aux pathologies et se recentrer sur l’essentiel de la mission, c’est à dire l’écoute et l’accompagnement de la personne que l’on rencontre.
Recruté sur la base d’un contrat de droit public, l’aumônier est, quel que soit son mode d’exercice et sa mission dans l’établissement, un agent du service public. Il est soumis à l’autorité du directeur et par voie de conséquence au règlement intérieur de l’établissement.
Une aumônerie dans un hôpital psychiatrique est avant tout un lieu neutre de ressourcement où la parole est libérée, où l’empathie et la bienveillance sont de mise. L’aumônier prend du temps, il est attentif et évoque en permanence, pour les personnes qu’il rencontre, l’estime de soi et par miroir l’estime des autres. Aussi, d’un point de vue légal et selon la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905, le rôle de l’aumônier est d’assurer le culte qu’il représente et de proposer un accompagnement spirituel aux personnes qui en font la demande, au cours de rencontres en groupe ou individuelles.
A l’EPSM Daumézon,
ce sont les personnes qui viennent à l’aumônerie et non l’aumônier qui visite les unités. La matinée commence par un temps de prières à la chapelle de 30 à 45 minutes, l’aumônier s’adapte aux demandes spirituelles qui sont exprimées. Une fois par mois, la messe est célébrée avec le prêtre référent de Fleury les Aubrais.
En fin de matinée et dans l’après-midi, la porte est ouverte et chacun peut venir parler de ce qu’il souhaite. Le café est servi chaud et un temps de partage enrichit la relation réciproque de la personne qui franchit le seuil de l’aumônerie.
Pour être aumônier, il n’est pas nécessaire d’avoir une formation spécifique en psychiatrie mais il est conseillé d’avoir des bases sur les différentes pathologies. La qualité première qui est demandée pour assurer cette mission est d’avoir de l’empathie.
En ce qui me concerne,
j’ai suivi une formation en théologie il y a 15 ans et j’ai été ordonné diacre, c’est à dire « serviteur » du Christ, il y a 12 ans. Depuis plus de 12 ans, j’accompagne des personnes dans la douleur et la souffrance ainsi que leurs familles en particulier pour le travail du deuil.
Depuis octobre 2022, date de ma rentrée à l’EPSM du Loiret, j’ai eu la chance de faire de très belles rencontres et je suis toujours profondément touché par ces hommes et ces femmes qui viennent raconter leur histoire, déposer leur fardeau à l’aumônerie. Je me rends compte à chaque visite de l’importance de la communication non verbale si souvent plus explicite qu’un long discours.
Je sers le café, je m’assois et j’écoute les turpitudes de la vie en remerciant le ciel d’être ici.
Vianney d’HAUTHUILLE
Aumônier catholique à l’EPSM du Loiret
L’équipe du service socio-éducatif s’est mobilisée le 17 janvier 2024 pour accueillir 90 étudiants de l’École Régionale du Travail Social d’Olivet (ERTS) ainsi que leurs formateurs, pour une présentation des missions exercées par les travailleurs sociaux dans un établissement public de santé mentale.
Réunis à la salle des fêtes de l’EPSM, les étudiants en formation de moniteur éducateur et d’assistant de service social se sont montrés très intéressés et ont questionnés les professionnels pour avoir des précisions sur leurs champs d’intervention. Cette matinée a permis pour, ces professionnels en devenir, de repérer les dispositifs de soin disponibles sur l’EPSM, de mieux identifier les modalités d’hospitalisation et de dédramatiser l’orientation vers une prise en soin en psychiatrie.
En effet, les travailleurs sociaux, qu’importe leurs lieux d’exercice, sont de plus en plus confrontés à l’expression des troubles psychiques chez les personnes qu’ils accompagnent. Ils représentent souvent le premier contact avec l’usager en souffrance qui va rencontrer des difficultés matérielles et demander de l’aide. La relation est l’outil de base du travailleur social et c’est cette relation de confiance qui lui permettra de faciliter le recours à d’autres professionnels, notamment dans le domaine du soin, si cela s’avère nécessaire.
Le partenariat avec l’ERTS à travers l’accueil d’étudiants en stage ou en apprentissage, différentes actions et rencontres, favorise le décloisonnement entre le champ du social et du sanitaire et contribue à la déstigmatisation des pathologies psychiques.
Cette matinée s’est clôturée par une visite dans le parc de l’EPSM pour présenter les bâtiments qui accueillent notamment les unités d’hospitalisation. Cet échange s’est terminé à l’espace Culturel où les étudiants ont pu découvrir les créations artistiques des patients, une partie du patrimoine de l’hôpital ainsi que la salle d’exposition d’André ROBILLARD.
Cette rencontre a été l’occasion pour certains de prendre contact pour une demande de stage ou de se renseigner sur les postes à pourvoir.
Les formateurs, les étudiants et les professionnels du service socio-éducatif de l’EPSM, souhaitent renouveler cette rencontre annuelle dans le souci de poursuivre cette riche collaboration.
Magali NORMAND /CSE
Nous sommes tous habitués à utiliser quotidiennement des écrans, que ce soit pour envoyer un message, regarder un film ou parcourir les réseaux sociaux.
En 2022, chaque Français consacrait en moyenne 32 heures par semaine à ces interactions numériques, un chiffre en constante augmentation.
📢 Dans le dernier podcast « Priorité Santé » de RFI, diffusé le 25/01/2024, des experts explorent le sujet des addictions aux écrans. Ces répercussions peuvent avoir un impact significatif sur notre santé et notre vie personnelle.
► Source : étude sur l’addiction aux écrans Observatoire santé PRO BTP, en partenariat avec le Centre de Recherche de l’Institut Rafaël.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/priorit%C3%A9-sant%C3%A9/20240125-les-addictions-aux-%C3%A9crans