« Une vie culturelle réduit l’isolement du malade et respecte la dimension existentielle de la personne. La culture, vecteur de valorisation personnelle, professionnelle et sociale, est considérée comme une contribution à la politique de santé qui accorde une nouvelle place à l’usager. De même, une action culturelle au sein des établissements de santé contribue à la qualité des relations professionnelles et améliore l’inscription des établissements dans la cité. Le public visé englobe l’ensemble de la communauté hospitalière : personnes hospitalisées, familles, professionnels de santé. »
Dédramatiser le lieu, valoriser la dimension humaine de chacun, s’ouvrir sur la Cité
Apporter de la vie dans un lieu dont on comprend qu’il puisse d’emblée sembler froid et inquiétant aux patients et aux visiteurs.
En intégrant des activités artistiques et culturelles à son quotidien, l’établissement permet de maintenir son identité propre et de ne pas devenir uniquement un patient. Et à son tour, ce maintien de l’identité de la personne qui reçoit des soins ou des services contribue à maintenir ou à rétablir une certaine égalité en milieu de soins. À l’écoute d’un concert ou devant un tableau, la hiérarchie entre soignants qui savent et patients qui ne savent pas, perd beaucoup de son sens.
En intégrant des activités artistiques et culturelles à leur mission, en devenant des lieux de découverte et de diffusion, pour les usagers et le personnel comme pour les visiteurs, les hôpitaux deviennent aussi des acteurs de la vie culturelle et communautaire. Ils sont des établissements citoyens, présents et rayonnants au cœur de la Cité.